Le viol est un traumatisme psychique !

Le viol, une définition française, peut constituer un traumatisme pour les victimes. Que dit la loi pour définir le mot viol :

tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui avec violence, contrainte, menace, ou surprise (code pénal, article 222-223)

Une nouvelle définition est faite pour renforcer l'arsenal juridique contre ce crime en faveur des victimes, grâce à la loi du 3 août 2018 a permis d'établir un élargissement du champ d'application du terme de viol, en y ajoutant de nouveaux cas (la pénétration de l'auteur par la victime).

Élargir la définition du viol-pénétration doit être considéré dans son caractère sexuel, comme la fellation sous la menace ou l'introduction d'un objet par exemple.

Cependant, la nouvelle loi a complètement négligé la prise en compte des victimes mineures, car cette problématique reste enkystée en France depuis des années et la frustration reste très grande notamment par rapport le consentement du mineur face à l'adulte !

Les associations et les professionnels de la protection de l'enfance ne sont pas vraiment convaincus par cette loi, au contraire ce nouveau texte de loi a suscité l'indignation, car c'est encore aux enfants de moins de 15 ans de prouver leurs non-consentement en cas de viol par un adulte (paroles contre paroles).

Pourquoi le viol est vécu comme un traumatisme ?

Viol traumatisme psychique

Pourquoi le viol est vécu comme un traumatisme ?

Selon les critères diagnostic DSM-5, ces symptômes sont de quatre types :

  • - la reviviscence ;
  • - l'évitement ;
  • - les altérations négatives persistantes dans les cognitions et l'humeur ;
  • - l'hyper-réactivité ;

Le syndrome post-traumatique qui peut advenir après un viol

Le viol peut entraîner des conséquences graves, universelles et normales, car elles restent dans un cadre réactionnel d'un événement violent, exceptionnel, qui détruit ou au mieux altère la vie psychique des victimes.

Les stratégies qui aggravent encore la situation des victimes

La mémoire traumatique et le syndrome de répétition

Le syndrome de répétition, qui peut survenir dans les jours, mois ou années suivant un traumatisme, oblige la victime à revivre cet épisode par des flashs, des cauchemars, comme s'il se déroulait à l'instant présent (c'est ce qui différencie la reviviscence du simple souvenir), d'une manière insupportable.

Dans ce cercle infernal, la douleur et la souffrance sont immenses, et sont souvent vécues dans le silence du fait du sentiment de honte fréquent chez les victimes.

Les stratégies d'évitement

Les victimes de violences sexuelles ont tendance à adopter des conduites d'évitement pour s'adapter à leur sentiment d'insécurité. Ces stratégies peuvent se présenter sous forme de phobies, d'évitement des lieux et de certaines situations, de tout ce que pourrait rappeler aux victimes leur viol.

Les conduites d'évitement peuvent conduire à un isolement important des victimes.

Les stratégies de dissociations

Enfin, les victimes des agressions sexuelles peuvent chercher à fuir ou à contrôler leur souffrance psychique post-traumatique par des conduites dissociatives.

Elles peuvent ainsi se mettre en danger par des conduites addictives, des comportement violentes et excessives contre autrui, et même par la délinquance.

Conclusion

Le viol représente un traumatisme d'une violence extrême, car la victime est réduite à un objet de jeu approprié par l'agresseur.

Le viol atteint l'intégrité psychique de la victime, et la prise en charge de ce traumatisme demande des soins médico-psychologiques adaptés.

Accéder au plaisir sexuel sans maux ni tourments est possible, grâce un travail thérapeutique de réparation et de la résilience.