La consultation chez le sexologue : le respect du cadre thérapeutique entre éthique et déontologie.
Le respect du cadre éthique et déontologique est indispensable dans la thérapie chez le sexologue clinicien. Cela est garant d’un accompagnement de qualité.
Ma mission de sexologue clinicienne est de prendre en charge une souffrance et de faire tout mon possible pour l’atténuer ou la guérir. La prévention et l'information font également partie de notre travail.
Le sexologue clinicien doit remplir sa mission en remplissant ces critères :
- Le sexologue doit faire un travail psychologique sur lui-même comme tout thérapeute.
- Le sexologue doit effectuer une supervision pour une meilleure pratique.
- Le sexologue met une distance bienveillante avec le patient.
- Le non-jugement est une évidence dans le domaine de la sexologie.
- Le respect dans la consultation en sexologie est toujours partagé avec le patient.
- Le consentement du patient est indispensable tout le long de la thérapie.
- L’utilisation d’outils appropriés : le langage ni cru, ni provocateur, mais juste.
- Les confrères de remplacement. Cela n’est pas autorisé en France, mais le recours à des confrères de remplacement proposés par les sexologues est possible dans d’autres pays comme en Belgique par exemple.
- Le respect du secret de la consultation est indispensable.
- La demande d’autorisation nécessaire pour être délié de cet engagement.
- Le devoir de soigner tous les patients riches ou pauvres.
- En thérapie, l’obligation de moyen est démise et non l'obligation de résultat.
- Il n’y a pas d’obligations de répondre soi-même à toutes les demandes.
- La formation du sexologue de qualité.
- Implication pour faire progresser la recherche.
- La formation continue du sexologue.
- La nudité du patient dans le cadre de la consultation de sexologie est proscrite.
Devoirs envers les consultants dans le cadre diagnostique et thérapeutique.
Le sexologue atténue souffrances, incompétences et dysfonctions sexuelles, il s'efforce autant qu'il le peut de les guérir.
Devoir de compétence
La cooptation des titulaires de la S.F.S.C. (Société Française de Sexologie Clinique). Certains d'entre nous estiment utile de distinguer trois types de sexologues : le conseiller, le clinicien et le chercheur. Le code d'éthique intéresse avant tout le clinicien, mais il peut parfaitement être accepté par les spécialistes de disciplines voisines.
Des connaissances et des diplômes
Le sexologue doit avoir acquis une solide formation étayée sur des disciplines aussi diverses que la physiologie, la gynécologie, l'endocrinologie, la psychiatrie, la psychologie, etc. Cet ensemble de disciplines s'assemble pour constituer un corpus cohérent. Il faut, au préalable, avoir acquis un diplôme de docteur en médecine, de psychologue clinicien, de conseiller conjugal ou toute autre formation que le conseil de la S.F.S.C. (Société Française de Sexologie Clinique) appréciera et évaluera.
La posture professionnelle du sexologue
Le sexologue doit bénéficier d'une cure, une psychothérapie, une psychanalyse ou toute autre thérapie apte à mobiliser les mouvements de l'introspection. Cela garantit et protège la qualité de la sexothérapie.